Michel Tremblay
Mise en scène Christiane Magendie
Représentations :
La pièce a été créée salle du Chaudron à Mérignac les 4, 5, et 6 avril 2014. Elle a été rejouée à Lescar (64), Cénac (33), Angoulême (16), et à Montferrand le Château (25) où elle a remporté le trophée du festival.
Elle a été présentée à nouveau à Mérignac le 29 mai.
Sélectionnée pour participer au 17ème festival de théâtre amateur de Marseille (13), organisé par la FNCTA, elle a été donnée au théâtre de Lenche le 6 juin 2015.
Elle a été sélectionnée au festival de Villeneuve de Marsan (40) pour représenter l’Aquitaine au festival de théâtre amateur à Tours le 25 octobre 2015.
Elle a participé également au rencontres de théâtre professionnel à Aire sur Adour (40) le le 11 octobre 2015.
A Pompignac (33), le 10 janvier 2016, elle a été retenue pour une présélection au Masque d’Or à la Grande Motte le 27 février 2016.
Le Théâtre l’Oeil la Lucarne à Bordeaux a accueilli « Albertine » le 8 mars 2016 dans le cadre de la journée de la femme.
Le 1er avril 2016 elle a participé au festival du théâtre en 4 à Bordeaux , le 26 mai au festival Entre-deux-scène à CENON (33) et le 26 juin 2016 au festival national de théâtre amateur (FNCTA) à Narbonne.
Résumé
En cette fin de l’été 1982, Albertine à 70 ans franchit la porte de la maison d’accueil où elle devra passer le restant de ses jours.
Sa valise est légère, mais lourde est la malle de ses souvenirs. Ils sont ce qui lui reste.
De son passé, elle n’a rien oublié. Rien de ce que fut sa vie, à 30 ans, à 40 ans, à 50 ans et 60 ans. Seule dans sa chaise berçante. Elle pourrait conter, et conter…Mais quand la magie de la lumière opère, Albertine nous apparaît aux différents âges de sa vie. Et, quand surgit du passé Madeleine, sœur et confidente d’Albertine, la magie du verbe opère à son tour, la parole circule.
A l’heure où le crépuscule se fait nuit, cinq voix s’élèvent, tour à tour, à deux, à trois ou en chœur. Un chœur de cinq voix pour un seul cœur qui bat, qui crie, qui hurle, qui chante aussi…Albertine en cinq temps, une poignante partition de vie !
Il y a trente ans, Michel Tremblay a écrit un des grands textes du théâtre contemporain en plaçant face à elle-même une femme aux différents âges de sa vie. Entre l’Albertine de
trente ans désemparée d’avoir presque battu à mort sa fille de onze ans et celle de soixante-dix ans qui, apaisée, entre en foyer d’accueil, Tremblay trace cinq lignes de vie pour dessiner l’arc de toute une existence déchirée entre la culpabilité et la rage.
Une grande pièce, une pièce capitale sur la condition de la femme écrite par un homme, une pièce universelle. Il aura fallu, comme bien souvent, le hasard des rencontres
pour que nous découvrions avec bonheur cette oeuvre théâtrale, Albertine en cinq temps
écrite dans une langue de chez nous qui, certes, n’a plus cours, mais dont subsistent dans nos provinces et chez les anciens, quelques savoureuses tournures. Si nous avons conservé des mots et expressions québécois, en revanche, nous n’avons pas pris d’accent particulier qui n’aurait été que pâle imitation.
Distribution :
Albertine à 70 ans : Brigitte Merle-Vignau
Albertine à 60 ans : Marie Gardien
Albertine à 50 ans : Nadine Hutteau
Albertine à 40 ans : Elisabeth Magendie
Albertine à 30 ans : Laurence Laska
Madeleine : Mireille Berger
Eclairages : David Cappellazzo
Costumes : Yvonne Dumas
Décor : Paul Gergereau et Paul Magendie
Affiche : Lili la baleine
Commentaires :
J’ai vu et lu pour vous, rubrique de la FNCTA union régionale aquitaine